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Conséquences

POUR LE PATIENT

Icone représentant une personne

Pour le malade, le début de la maladie est fréquemment source d’anxiété voir d’angoisse. Celui-ci est déstabilisé dans son quotidien, la communication devient difficile, ce qui conduit d’abord à un repli sur soi puis à un retrait social. La personne, souffrant d’une perte de confiance en elle et d’estime d’elle-même, devient apathique au fil de la progression de la maladie.

POUR LA FAMILLE

Icone représentant une maison

Plus ou moins 70% des personnes atteintes vivent à domicile. La famille, qui prend en charge le malade, doit être suffisamment informée sur l’évolution des symptômes et sur la manière d’aborder chaque problème à l’aide d’une communication adéquate. Élaborer un soutien efficace pour les activités du quotidien devient difficile quand la dépendance grandit.

Les aidants doivent pouvoir se ressourcer en déléguant certaines tâches, au risque de s’épuiser et ne plus savoir assumer leur rôle. Le stress, engendré au sein de la famille, a souvent des répercussions négatives, occasionne des conflits et peut aboutir à une perte d’emploi, à des difficultés financières, ainsi qu’à des problèmes de santé (94.4% souffrent de troubles psychologiques et 84% de troubles physiques).

POINT DE VUE JURIDIQUE

Icone représentant la balance de Thémis

Lorsque la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer n’est plus apte à gérer ses intérêts, une procuration peut être faite à un mandataire lex., afin de gérer ses biens. Si la personne malade n’est plus capable de faire connaître sa volonté, légalement, la procuration lex. ne peut plus être acceptée. Dans ce cas, c’est le Juge de Paix qui peut nommer un administrateur provisoire.

Une attestation du médecin, qui porte sur la santé du malade et explique les raisons de l’incapacité du patient à assurer la gestion de ses biens, doit être remise au Juge de Paix. Celui-ci, en connaissance de cause décide, à qui attribuer la gestion des affaires.

Un malade atteint de la maladie d’Alzheimer reste responsable de ses actes et des dommages occasionnés (selon l’article 1386 bis du code civil). Un aidant peut être tenu responsable en cas de défaut de surveillance. Une assurance en responsabilité est donc nécessaire.

POINT DE VUE ÉCONOMIQUE

Icone représentant une bourse d'argent

La prise en charge du patient à domicile, en centre extérieur ou en résidence est une source de problème financier. Des allocations d’intégration peuvent être accordées à la personne en perte d’autonomie selon le degré de dépendance. Une majoration du remboursement des soins de santé à domicile peut être accordée.

Le coût annuel du malade au stade léger est estimé à ± 9000€, 14500€ au stade modéré et plus de 17000€ au stade avancé. Dans le cadre du placement en institution, il est possible d’obtenir une déduction fiscale pour le parent ou conjoint qui paie les frais, lorsque ceux-ci dépassent le montant de la pension du malade.